Dès le printemps et en été, le rhume des foins redevient actuel. Ce n’est pas un hasard, car la concentration de pollens dans l’air est élevée. Le vent transporte et disperse une quantité innombrable de pollens, dont beaucoup de personnes ne se réjouissent pas. Le nombre de sujets souffrant d’une allergie aux pollens augmente de façon constante. Dans la plupart des pays européens, plus de 20% de la population lutte contre les symptômes désagréables du rhume des foins.
Les personnes touchées par les allergies sont tout à fait conscientes que l’écoulement nasal, les démangeaisons et les éternuements ne cessent pas en s’asseyant dans la voiture ou en arrivant à la maison dans leur appartement. Mais la majorité de notre société développée passe 90% de son temps à l’intérieur.
La réponse à la question, pourquoi y a-t-il autant de symptômes, est logique, les pollens sont partout dans l’air.
Cependant, certains chercheurs n’étant pas satisfaits de cette réponse, ont voulu rechercher les causes exactes et les mécanismes de protection.
La concentration de pollens dans l’air contrariant beaucoup de personnes, a été étudiée profondément. Dans cinq bureaux séparés ont été placés des capteurs de pollens à une hauteur de 1,2 mètre, à partir de laquelle une personne assise au bureau inhale l’air.
En outre des instruments de mesure installés sur les rebords extérieurs des fenêtres, une station météo a été positionnée à proximité dans une hauteur de 15 mètres. Chaque bureau se situait près d’au moins deux bouleaux. Dans un rayon de 15 km, se trouvaient 56 bouleaux en fleurs dans la période de la mi-Avril à la fin du mois.
La manière dont la ventilation des pièces influence la quantité de pollens a été étudiée.
Les résultats de l’expérience étaient d’une part attendus, d’autre part assez surprenants. La haute concentration de pollens dans la pièce avec la fenêtre ouverte durant toute la journée, était conforme aux attentes. En revanche, les résultats tout aussi mauvais dans un laboratoire de chimie doté d’une ventilation, étaient très surprenants.
La concentration de pollens étaient dans toutes les pièces naturellement inférieure à celle de l’extérieur, mais dans les deux cas mentionnés, elle atteignait les 70%. L’aération étant essentielle, la meilleure solution fut recherchée.
La méthode menant aux meilleurs résultats était de ventiler cinq minutes toutes les deux heures. La concentration de pollens était alors de seulement 5%.
La quantité de pollens dans l’air est naturellement influencée par le temps et la direction du vent, mais certains jours, la concentration de pollens dans l’air des bureaux était également élevée, bien que le temps ne le justifiât pas.
La raison était tout simplement les chaussures, plus précisément les semelles des chaussures. Ne pouvant être perçus à l’oeil nu, nous ne remarquons pas l’apport considérable de pollens, également avec nos vêtements.
Les personnes affectées d’une allergie aux pollens, doivent, principalement le printemps et l’été, porter une attention particulière à une bonne ventilation des pièces, aux vêtements et aux chaussures. Une ventilation courte, mais répétée durant la journée et un paillasson approprié. Chaque membre du ménage doit insister, lorsque la famille ou des amis rendent visite, sur le port de pantoufles et de déposer leurs vêtements de rue. Ce sont bien sûr des mesures simples, mais qui peuvent être utiles au cours de cette période difficile. En plus de ces habitudes simples, il existe une solution pour soulager des symptômes allergiques.
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